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Gilles Brown n'est plus


Gilles Brown n'est plus. Il est décédé ce matin, le jour de son 73e anniversaire de naissance. Nous savions qu'il était aux soins palliatif danas un hopital de Montréal depuis quelque temps. Il se battait contre un cancer depuis un bon moment.

Gilles Brown a été, sans contredit, l’un des artistes les plus polyvalents que le Québec ait connu. En tant qu'auteur-compositeur, il s’est rarement écoulé plus d'une semaine, entre 1963 et 1973, sans que plusieurs de ses chansons ne figurent aux palmarès. C’est, par contre, comme interprète que l'on se souvient le plus de lui.

Né à Montréal le 6 février 1943, Gilles Brown avait débuté sa carrière d'interprète en 1962 avec les Valentins, un duo vocal, qu’il formait avec Pierre Laurendeau. Sur une période d'un an, ils avaient enregistré une série de 45 tours sur étiquette Idéal. Par la suite, les deux jeunes hommes avaient décidé de poursuivre des carrières solos. Gilles s'était joint à l'étiquette Jeunesse, et avait obtenu, en 1964, son premier succès solo en adaptant en français ''Mr. Bass'', une chanson de Johnny Cymbal. La même année, ''Ce soir'' et ''C’est toi que j’aime'' ont également été des succès.

En collaboration avec le chanteur-producteur Dante (Denis Pantis), il a écrit une série de succès pour toute une génération d’artistes, notamment pour Pierret Beauchamp, Moïra, Joël Denis, Fernand Gignac, Robert Demontigny, Michèle Richard, Jenny Rock, Pière Sénécal, Claire Lepage et Michel Louvain. Au milieu des années soixante, époque où les groupes connaissaient énormément de succès, Gilles a écrit pour la plupart d’entres eux.

En 1966, Gilles a connu un nouveau succès sur disque avec ''Agent secret'' (version de l’omniprésent ''Secret Agent Man'' de Johnny Rivers, thème de la série télévisée britannique Danger Man). Il avait aussi puisé une chanson du répertoire de Neil Diamond ''C’est pour vous que je chante'' (version de Thank The Lord For The Night Time), qui a également été reprise sur disque par les Hou-Lops. Puis, pendant un certain temps, il s'est fait moins présent sur les plateaux de télévision. Il n'avait cependant pas arrêté d’écrire et à un rythme encore plus soutenu.

À l’été 1971, il enregistrait un 45 tours avec le chanteur-producteur Yves Martin. La chanson ''Un souvenir'' a été un tel succès que le duo a répèté l'expérience à plusieurs reprises avec entre autres ''Il ne faut pas pleurer'' (1971) et ''Il faut se dire adieu'' (1972). Au début des années 80, Gilles Brown produit trois albums de Claude Valade. Pour l’occasion, il lui écrit plusieurs chansons. Le parolier a été membre du conseil d’administration de la SPACQ (Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec), tout en s’occupant d’édition musicale.

L'apport de Gilles Brown, à la chanson québécoise, restera toujours phénoménal. Son décès laisse un grand vide dans la communauté artistique et auprès de ses fans. Notons aussi qu'il était aussi co-propriétaire des galeries d'art Clarence-Gagnon de Montréal et Baie-Saint-Paul.

Voir la vidéo de Gilles Brown - C'est toi que j'aime (1965)

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